68 premières fois : fin de saison en apothéose !
Nous voulions une fête, ce fut encore mieux que ça. Un truc indescriptible, fantastique, hors du temps. Ce vendredi 9 décembre, date de clôture de la saison 2 des 68 premières fois restera dans les coeurs et dans les esprits comme un moment unique, un vrai feu d'artifices. Avec de vraies rencontres, du temps pour échanger entre auteurs et lecteurs, autour d'un verre. Car les 68 premières fois, c'est avant tout une aventure humaine.
Pour que l'alchimie se fasse, il faut des lecteurs passionnés (ils étaient 75 cette année, dont une quarantaine avait pu se libérer pour la soirée), des auteurs inspirés et accessibles (nous en avions presque une vingtaine, rien que pour nous, sans barrière, sans contrainte de temps... waouh!), un partenaire adorable mettant son superbe local à notre disposition (Babelio, merci !), des livres (comment vivre sinon ?), des petits trucs à manger et à boire et puis, surtout... une bonne dose de chaleur humaine, des sourires, de la bienveillance, de l'émotion. La douceur émerveillée de Charlotte, le charme féérique d'Eglantine, le gros coeur de Sabine... ça ce sont des ingrédients secrets, on en garde jalousement la recette. Bref, une soirée sans nuage, hormis les nuages de mots réalisés à partir des qualificatifs choisis par les lecteurs pour exprimer leur ressenti.
Julie Moulin (Jupe et pantalon), Maëlle Guillaud (Lucie ou la vocation), Stéphanie Dupays (Brillante), Colombe Boncenne (Comme neige), Elisa Shua Dusapin (Hiver à Sokcho), Anne Collongues (Ce qui nous sépare), Loulou Robert (Bianca), Jean-Marc Ceci (Monsieur Origami), François Bugeon (Le monde entier), Lenka Hornokova-Civade (Giboulées de soleil), Gilles Marchand (Une bouche sans personne), Julie Estève (Moro-sphinx) et, hors photo, Rachel Kahn (Les grandes et les petites choses).
Ces treize primo-romanciers qui nous ont passionnés tout au long de l'année ont accepté notre invitation. Bien sûr, nous n'avons pas pu nous empêcher de les passer rapidement à la question histoire de tout savoir de leurs premières fois. Petits moments d'émotion, de perplexité et d'amnésie... ponctués par de vrais éclats de rire. Et très vite, nous avons laissé les rencontres naturelles se faire. Cette aventure a vu naître de vraies amitiés entre les lecteurs et se tisser des liens très spéciaux avec les auteurs... Il y a de fortes chances pour que l'on continue à les suivre ces petits nouveaux, parce que le deuxième roman, c'est pas simple.
Comme lors de la rencontre du Mans, en octobre dernier, on a eu du mal à se quitter. D'autant que des auteurs "amis", qui ont déjà passé le cap des premières fois étaient venus faire un coucou, Sigolène Vinson, Delphine Bertholon, Sophie Lemp ou encore Erwan Lahrer. Encore un secret de fabrication de Charlotte, un de ceux qui n'ont pas de prix. Certains en ont profité pour faire leurs cadeaux de noël (offrir des livres, what else ?). On a ri, on a pleuré, on s'est embrassés, on s'est échangé des autographes et des petits cadeaux, on s'est promis de se revoir et puis surtout de recommencer... Le nuage, très représentatif finalement de cette atmosphère où chacun est reparti sur son petit nuage, encore tout étonné, inquiet à l'idée de se réveiller et de découvrir que ce n'était qu'un rêve.
Alors un dernier mot, un grand, un énorme merci à tous, lecteurs, auteurs, partenaires (Page des libraires, Babelio)... Prenez des forces, la production de janvier commence à arriver dans nos boîtes aux lettres. On vous en dit plus très bientôt.
Et pour suivre l'aventure des 68 premières fois, rendez-vous sur le blog où vous trouvez les chroniques des 39 romans de la sélection 2016, des reportages sur les rencontres et les autres initiatives comme Les 68 en milieu carcéral... et plein de choses à venir.
(et surtout, pour ceux qui habitent l'est parisien, mention spéciale à Utopie, boulanger-traiteur et au caviste Le petit bleu (angle rue de Malte et rue Jean-Pierre Timbaud) qui ont bien contribué à la réussite de la soirée par la qualité de leurs mets et leurs conseils judicieux.)
Crédits photos : Amélie Muller, Henri-Charles Dahlem.